Les vulnérabilités au travail


Regards croisés des sciences sociales en Europe

Face aux multiples formes de difficulté au travail et rupture conventionnelle, de plus en plus de salariés deviennent petit à petit vulnérables. Cet état d’esprit affecte sans doute leurs performances au travail.

Les fragilités d’ordre personnel recouvrent généralement l’accident de travail ou la maladie professionnelle, l’usure professionnelle, les conditions de travail pénibles, l’épuisement professionnel ou encore la perte de sens.

À partir des années 2000, cette situation touche un certain nombre d’employés du monde entier à cause des mutations technologiques et des changements du mode d’organisation des processus productifs.

Toutes ces circonstances entraînent un chômage de masse, une automatisation, une délocalisation et bien d’autres. À cet effet, la majorité devient plus vulnérable au travail.  

Pour surmonter l’épreuve, certaines victimes n’hésitent pas à consulter l’annuaire des avocats pour demander de l’aide auprès d’avocat spécialisé en droit du travail. Pourtant, la plupart se laissent abattre facilement et affrontent le problème tout seul.

Face à cette situation, les experts en sciences sociales ne restent pas les bras croisés. Une équipe de recherche a organisé périodiquement des congrès scientifiques et journées d’étude mettant en avant les vulnérabilités individuelles et collectives.


Faisant partie des conférences animées par le CEREP et le Centre Emile Durkheim, le colloque international ayant comme thème : « Les vulnérabilités au travail » est une manifestation scientifique ouverte à un large public qui visait à présenter les travaux de chercheurs et chercheuses représentant l’ensemble des disciplines en sciences sociales : sociologie, histoire, sciences de l’éducation, sciences politiques, économie, droit, anthropologie, etc.

Ce colloque international a comme l’objet de réinterroger la contemporanéité de la notion vulnérabilité et son application dans l’univers de l’emploi et du travail ainsi que son analyse heuristique pour les études en sciences sociales.

Aussi, l’objectif tient à élaborer les problématiques à partir de l’expérience d’un croisement des regards sur les sciences sociales.

À part l’analyse de la vulnérabilité et de la variété de ses formes, les collaborations escomptées impliquent le traitement des dispositifs pour prévenir ou remédier les vulnérabilités au travail.

Afin de favoriser la richesse du croisement des regards, les travaux attendus peuvent se situer à différentes échelles d’analyse (historiques, territoriales, sectorielles, interprofessionnelles, etc.) et mobiliser plusieurs types de données (quantitatives, entretiens, archives, etc.).

En définitive, cette manifestation a accueilli plus de 160 participant.e.s au total. Pour prendre part au colloque “Les vulnérabilités au travail », il suffit de faire une inscription.

En raison du contexte sanitaire, les conférences se déroulent uniquement en ligne. Après l’inscription, tous les intervenants ont accès aux liens de connexion sur les salles virtuelles de visioconférence.